Galerie Bernard Jordan / Paris
Christophe Cuzin
Photoshop

05/01/2014
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Photographies / Communiqué de presse

Christophe Cuzin est né en 1956. II vit et travaille à Paris. L'ensemble de son oeuvre répond à une démarche qui consiste, à partir d'un espace donné, à faire dialoguer peinture, lumière, couleur, architecture, volume. Ses expositions, pour la plupart, ne font l'objet d'aucune mémoire photographique, Christophe Cuzin lui préférant un recueil de croquis et de maquettes qui auront défini son intervention. Partant d'un système de contraintes mis en place dès 1986, c'est-à-dire l'utilisation de formats identiques (185 x 135 cm), un dessin symétrique, un trait large de 13 cm, associé à une peinture mate de bâtiment, Christophe Cuzin décline ces éléments dans chacun des lieux d'exposition qu'il investit, considérant l'espace et son architecture comme des supports des médiums. La contrainte de l'espace est dès lors dépassée par l'autonomie de l'artiste qui y créé de nouveaux rapports formels. Chacune de ses ouvres, malgré ces contraintes, s'avère unique, impliquant pour certaines de ses interventions des correspondances entre la peinture, la couleur, la lumière naturelle et l'espace comme ce fut le cas en 1990 (Contrejour, Galerie Bernard Jordan) Les toiles posées devant chaque fenêtre du lieu d'exposition, laissaient passer sur leur côté une lumière dont la tonalité changeait avec le déclin du jour et se diffusait dans l'espace, ce dernier devenant également un espace de temps. D'autres fois, il fera du mur de la cimaise du lieu d'exposition l'objet même de l'oeuvre, creusant, dessinant à même le mur et jouant dès lors d'oppositions ou de correspondances entre "illusion et réalité, espace pictural et architectural, entre le tableau image et la réalité du tableau" (Olivier Grasser, Art Press, octobre 1993) (Reliefs, 1991). Cuzin prolonge cette dualité picturale avec l'espace dans la réalisation de volumes, allant au-delà de la tri-dimensionnalité suggérée dans ses ouvres. Ainsi en 1991, il réalise une cabane à partir de toiles en stock superposées. La perception de la toile comme tableau est alors bouleversée, celui-ci habitant l'espace d'exposition autrement, et permettant de révéler l'espace architectural autrement. Au-delà du musée et de la galerie, espaces le plus souvent voués à l'exposition, Christophe Cuzin expérimente ces contraintes sur d'autres lieux, d'autres supports : le Spinnaker du voilier "Charles Jourdan", la Manufacture des tabacs au Mans (1995), le bar de la « Flèche d'or » à Paris (1998), et de façon pérenne pour une commande publique, les vitraux et l'intérieur de l'église de Lognes (2000). Depuis 2000, les expositions se multiplient, entre autres à la Galerie Bernard Jordan, à la Fiac (2001), au Musée d'Art Contemporain de Nîmes (2001), à la Galerie Pierogi à New York (2002), à l'Institut Français de Cologne (2003) et au Crédac en 2004.
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